En juin dernier, le groupe de gauche avait quitté la Séance publique au moment du vote de la contractualisation avec l’Etat, dénonçant une mise sous tutelle.
Ce contrat, défendu par la majorité départementale de droite, ne vise pas seulement à limiter la dépense publique, mais reporte sur les collectivités locales des coupes budgétaires issues des politiques nationales.
Ainsi, le prochain budget de notre collectivité doit contenir l’augmentation de ses dépenses à 1,25%. Cela impacte notamment le budget social en direction des plus fragiles. Comment, face à une inflation à plus de 2%, peut-on justifier ce nouvel effort envers précisément ceux qui en ont le plus besoin ?
Cette volonté est d’autant plus incompréhensible qu’en matière de choix budgétaire, on peut faire différemment ! Est-il nécessaire d’engager la collectivité sur le financement d’une caravane pour le Tour de France pour 870 000€ sur 3 ans, hors droits d’entrée d’ASO (société qui organise le Tour de France) ? Est-il nécessaire de maintenir le financement des collèges privés au-delà de ce que prévoit la Loi ? Nous pensons que les sources d’économie, si elles sont à trouver, ne peuvent peser uniquement sur le budget de la solidarité. Chacun ses priorités.