Le groupe Gauche 64, par la voix de Marie-Lyse Gaston, conseillère départementale d’Oloron, a pris position sur les deux sujets examinés lors du Conseil Départemental de l’Education nationale : la carte scolaire et le règlement sur les transports scolaires.
Carte scolaire
Le Directeur d’Académie des Services de l’Education Nationale (DASEN) a annoncé que la dotation sur le département pour la rentrée prochaine serait de …zéro poste supplémentaire ! Marie-Lyse Gaston a voté contre cette décision en rappelant les arguments suivants :
- Lors de la rentrée 2018-2019, les établissements publics ont accueilli 150 élèves supplémentaires. Cette hausse inédite et imprévue n’avait pas été compensée et ne le sera donc pas.
- Les mesures imposées par le ministère comme le dédoublement en Cp et CE1 en Réseau d’Education Prioritaire nécessitent 15 postes.
- 13 postes du dispositif « plus de maîtres que de classes » seront donc supprimés. Ce dispositif très apprécié était constitué d’une trentaine de postes jusqu’alors dans le département.
- Il manque une cinquantaine de postes pour une rentrée à moins de 25 élèves par classe dans notre département.
- Certaines mesures de fermetures révisables annoncées en février ont déjà franchi le seuil d’élèves fixé. Pour autant seules quelques-unes des mesures pourraient être levées, sur Mourenx, Anglet et Saint-Jean-de-Luz, encourageant les autres écoles à se regrouper.
Ces arguments ont été soutenus par les syndicats enseignants, la FCPE, les représentants des familles et les élus.
Règlement des transports scolaires
Depuis la dernière rentrée, le transport scolaire est devenu compétence de la Région, hors agglomérations pour notre département. Si nous saluons la volonté du Conseil régional de demander une participation aux familles en fonction des revenus, nous regrettons que le Département ne garantisse pas la gratuité (comme les Landes ou le Lot-et-Garonne). En effet, le transport scolaire fait partie de la journée d’un élève et l’accès à l’école doit être facilité et gratuit pour tous. De plus, la prise en compte à 3km (au lieu d’1,5 auparavant) du domicile peut être pénalisante en milieu rural. Pour ces raisons, Marie-Lyse Gaston s’est abstenue.