Les questions essentielles,
de ressources supplémentaires à affecter,
n’ont pas été tranchées.
La cinquième branche de la Sécurité sociale
n’est pour l’instant qu’une coquille vide.
Une motion relative à la considération envers les métiers de l’autonomie a récemment été déposée par notre Groupe. Valérie Cambon, Conseillère départementale d’Ouzom, Gave et Rives du Neez et rapporteuse sur le sujet, dénonce le renoncement du Gouvernement à la loi « Grand âge autonomie », annoncée il y a deux ans.
Eu égard à l’épidémie de la COVID-19, les conditions de travail des soignant.es en EHPAD et des aides à domicile se sont fortement dégradées sans que pour autant, des moyens supplémentaires leur soit accordés. Déjà sous la menace de « l’ultra-précarité », les femmes, représentant 97% des Aides à domicile, font les frais de cette négligence, d’abord en étant sous-payées (sans parler de la différence entre le temps de travail réel et rémunéré) puis en subissant un isolement professionnel pouvant confiner à de la dépression. Un paradoxe, si l’on se fie aux données de l’Insee ; l’Institut annonce que près de 4 millions de seniors perdront leur autonomie d’ici à 2050 et qu’il y a urgence à augmenter d’au moins 50% le nombre de places en EHPAD… et donc de considérer, recruter, du personnel soignant.