Le Contrat Local des Solidarités, reflet de l’échec des politiques de lutte contre la pauvreté
La pauvreté n'est pas une fatalité !
En 2017, le président de la République s’engageait à éradiquer le problème des sans-abris en un an, une promesse restée lettre morte avec 300 000 personnes sans domicile fixe en France aujourd’hui. En 2018, la Stratégie Nationale de Prévention et de Lutte contre la Pauvreté était lancée, suivie en 2023 par un Pacte de Solidarité, Contrat de Solidarité.
Pourtant, huit ans après l’arrivée au pouvoir de l’actuel gouvernement, les politiques libérales successives ont aggravé la situation :
Plus de 10 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté, plus de 5 millions de personnes sont inscrites à France Travail et le taux de pauvreté atteint aujourd’hui 15%.
La pauvreté et la précarité s’enracinent durablement dans nos villes et villages, un drame social qui ne pourra durer éternellement. La pauvreté n’est pas une fatalité, mais le résultat de décisions politiques et économiques qui ont renforcé les inégalités au profit des plus fortunés.
Face à cette situation intenable, un plan d’urgence avec des mesures fortes s’impose, avec la mise en place d’une véritable politique de justice fiscale et de redistribution des richesses.
Un programme en rupture avec les 8 années de politique libérales et les budgets d’austérité adoptés à coup de 49.3, un programme de rupture pour lequel les Français ont voté en juillet 2024 pour rompre avec le macronisme !
En matière de lutte contre la pauvreté la politique départementale n’est clairement pas au rendez-vous ! Notre Département connaît un taux de pauvreté de 14% : 15 000 allocataires du RSA survivent et près de 60 000 personnes sont inscrites à France Travail soit près de 17% de la population active.
Face à l’ampleur des besoins sociaux, nous jugeons insuffisante l’enveloppe financière consacrée au Contrat Local des Solidarités 2025-2027 qui s’élève à 1,2 million d’euros (50 % de l’État et 50% du Département). Les mesures contenues dans ce Contrat ne sont rien d’autres que des rustines qui colmatent à peine quelques urgences sans répondre aux véritables enjeux et font courir le risque de nourrir la colère et la souffrance, faisant le lit de l’extrême droite.







