La solidarité est la première compétence du Département. Solidarité envers tous les âges de la vie, solidarité garante du vivre ensemble, solidarité pour améliorer le quotidien de toutes et tous. Le vieillissement de la population nous oblige à repenser notre rapport à nos aînés : garantie du maintien chez soi lorsque cela est possible, innovations en matière d’accompagnement et prise en charge de la dépendance. Sur ce point, face aux mouvements sociaux qui se sont multipliés, nous ne pouvons rester inertes. Les personnels, directeurs comme aides-soignants, expriment leur épuisement et leur lassitude depuis plusieurs mois.
Nous le répétons inlassablement à l’Exécutif départemental: l’urgence de notre temps nécessite l’activation du bouclier social. Des efforts financiers avaient été réalisés sous la précédente mandature de gauche, il faut désormais les amplifier ! Chacun d’entre nous est concerné par ce domaine et nous ne pouvons accepter que la prise en charge humaine soit standardisée : X minutes pour la toilette, X minutes pour les repas, aucun échange par manque de temps…Nous ne pouvons nous en satisfaire.
Nous avons à cœur d’améliorer la vie de chacun. Voilà ce qui guide nos actions au Conseil départemental et bien évidemment, nous sommes particulièrement soucieux des personnes âgées. En n’agissant pas, nous ouvrons la porte à un cercle vicieux. La difficulté de la tâche (horaires flexibles, difficultés physiques, manque de considération, rémunération basse) éloigne les bonnes volontés de ces métiers. Là encore, on pourrait penser que les établissements privés seraient privilégiés. Il n’en est rien. Un taux d’encadrement est inférieur de 10 points par rapport aux établissements publics. Voilà pourquoi l’effort de la collectivité doit aller plus loin afin de ne pas tomber plus bas. C’est une question de choix politique.