Les associations : un bien commun à défendre

Mouvement social "J'aime mon A'SOS"

Le 11 octobre 2025, le mouvement « J’aime mon A’SOS » appelait à une mobilisation citoyenne partout en France. Cette journée d’action, qui se voulait à la fois festive et déterminée a été l’occasion de rappeler que les associations sont un bien commun à défendre collectivement.

Face à des coupes budgétaires sans précédent, les associations des Pyrénées-Atlantiques ont, elles-aussi, tiré la sonnette d’alarme. À Pau comme à Oloron, Les élu-es de la Gauche 64 étaient à leurs côtés pour défendre la solidarité, l’éducation populaire et l’économie sociale et solidaire.

Les revendications sont claires :

  1. Ne plus faire des associations une variable d’ajustement,
  2. Obtenir un sursaut politique,
  3. Co-construire avec elles très concrètement, pour garantir leur avenir.

Un secteur essentiel en danger

Dans les Pyrénées-Atlantiques comme partout en France, le monde associatif fait vivre au quotidien la solidarité, la culture, le sport, l’éducation populaire, la santé, l’environnement et bien d’autres domaines essentiels à la vie collective.

Aujourd’hui, ce tissu vital s’étiole sous le poids des restrictions budgétaires et du désengagement progressif des pouvoirs publics.

👉Près de 18 000 associations sont actives dans le 64 ;
👉2 000 d’entre elles sont employeuses, représentant plus de 23 000 salariés ;
👉Ensemble, elles rassemblent près de 700 000 adhérents et bénéficiaires.

Pourtant :

  • 31 % d’entre-elles n’ont plus que trois mois de trésorerie,
  • Un tiers ont dû réduire ou stopper leurs activités,
  • Plus d’un quart envisagent des fermetures ou des licenciements.

Centres sociaux, Maisons de l’enfance, MJC, associations culturelles, sportives ou d’insertion… : toutes subissent de plein fouet les conséquences des coupes budgétaires ou des arrêts sans sommation des subventions. Des services ferment, des salariés perdent leur emploi, des familles se retrouvent sans solution.

Ces associations représentent 3 % du PIB et assurent souvent des missions de service public là où l’État et les collectivités se retirent. Leur disparition est un désastre social et démocratique.

Les élu-es Gauche64 tirent la sonnette d’alarme

Depuis des mois, nous alertons l’exécutif MoDem-LR du Conseil départemental sur les conséquences dramatiques des baisses et arrêts de subventions.

Ces décisions, prises sans concertation, affaiblissent chaque jour un peu plus les structures qui font vivre la cohésion sociale et la démocratie locale.

Les associations ne sont pas une variable d’ajustement budgétaire, elles sont le pilier de notre République sociale et solidaire !

Nous dénonçons sans relâche une logique purement comptable qui nie la valeur humaine, collective et citoyenne du monde associatif et nous continuerons à nous battre pour que le Département redevienne un soutien sans faille de l’économie sociale et solidaire, et non un acteur du délitement des solidarités locales.

Défendre les associations, c’est défendre la démocratie

Les associations ne sollicitent ni privilèges ni faveurs : elles demandent le respect et la reconnaissance de leur rôle dans la construction d’une société solidaire, émancipatrice et humaine. Elles incarnent au quotidien la fraternité, la citoyenneté et l’engagement collectif.

Les élu-es Gauche 64 réaffirment ici leur soutien plein et entier à ce mouvement.
Soutenir le monde associatif, les mouvements d’éducation populaire et l’économie sociale et solidaire, c’est choisir le vivre ensemble, c’est refuser la résignation, c’est défendre l’avenir.

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