A en croire l’exécutif départemental, le Département des Pyrénées-Atlantiques serait promis à un avenir noir et ferait face à de nécessaires choix douloureux pour assurer sa survie. C’est en tous cas en ces termes qu’est présenté le budget primitif 2019.
Notre groupe ne partage pas ces prévisions alarmistes, qui n’ont pour seule utilité que de permettre à l’exécutif de justifier ses coupes sombres dans un certain nombre de dépenses.
Nous considérons que la collectivité départementale bénéficie d’une gestion saine et prudente, qui lui permet de disposer de confortables marges de manoeuvre. Une épargne nette à 33 M€, une capacité de désendettement de seulement 5 ans : ces ratios font des envieux dans bon nombre de collectivités locales françaises !
Nous souscrivons donc au cadre budgétaire proposé, mais ne nous reconnaissons pas dans les choix politiques qui y sont portés en son sein.
Nous proposons ainsi, à euro constant, de définir d’autres priorités : moins d’opérations de communication bling-bling (Tour de France), moins d’investissements pharaoniques ou inutiles (train de la Rhune, cité de l’Océan…), davantage de moyens pour les solidarités, pour l’éducation, pour la culture, la jeunesse et le sport.
L’Exécutif a répondu qu’il s’agissait d’un transfert de lignes budgétaires. Même si cette explication atténue les baisses de budget, elle n’est cependant pas suffisante.