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La session de printemps tenue au Parlement de Navarre le 5 avril s’est avérée bien légère. Rien de nouveau, la poursuite de politiques nécessaires mais pas vraiment nouvelles. Alors que le chef de l’Exécutif, dans la presse, se targuait « d’être séduit par le Président Macron », voilà qu’il annonçait, en séance publique, dans une quasi schizophrénie, être particulièrement préoccupé par les mesures gouvernementales et leurs conséquences dans les EHPAD, sur l’accueil et la prise en charge des mineurs isolés ou encore en matière de réforme de la fiscalité locale.

Qu’en est-il sur le terrain, dans cette France périphérique dans laquelle nous nous situons, bien loin du cœur de cible du pouvoir en place ?

A l’heure où le service public ferroviaire est au cœur de l’actualité, qui peut sérieusement considérer que le statut des cheminots serait responsable des erreurs du tout-TGV, du sous-investissement et des mauvais choix stratégiques de l’entreprise, et des 50 milliards de dettes de l’entreprise publique ferroviaire ? Nous constatons tous les jours, ici en Pyrénées-Atlantiques et dans les Landes, les conséquences de la privatisation des autoroutes. Ne répétons pas les mêmes erreurs et  défendons la SNCF qui est notre patrimoine commun et qui doit redevenir l’un des moteurs décisifs de l’aménagement de nos territoires et du désenclavement !

Notre département, qui se targue d’être plus proche, plus solidaire, peut-il ainsi tolérer la situation dans les EHPAD, où les personnels subissent la suppression des postes en contrats aidés, augmentant ainsi leur charge de travail et ne permettant pas un accompagnement suffisamment digne des résidents ? Il est question ici de volontarisme politique, de choix et de priorité. Pourquoi l’exécutif départemental ne peut-il pas venir au secours de nos EHPAD en faisant davantage que nos simples obligations réglementaires et légales, alors qu’il le fait sur des dossiers bien plus discutables, comme celui de la Cité de l’Océan ?

Enfin, nous avons souhaité mettre en lumière la situation des mineurs non accompagnés. Leur accueil et évaluation relèvent de la compétence du Département mais le financement devrait être suppléé par l’Etat. L’enjeu est financier, certes, mais aussi humain. Quel accompagnement est proposé à ces jeunes, par des personnels dont la charge de travail et le champ d’actions ont été considérablement bouleversés par l’afflux de ces jeunes sur notre territoire ?

Nous appelons la majorité départementale à une véritable prise de conscience sur ces sujets majeurs, et à aller au-delà des discours, des postures et des annonces.

Gauche64

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Depuis les élections départementales de 2021, la gauche départementale rassemble 14 élus, 7 hommes et 7 femmes. Elus en binôme dans 7 cantons, nous représentons nos territoires et défendons leurs intérêts et ceux de leurs habitants auprès de la collectivité départementale.

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