Bien malgré lui et à l’insu de son plein gré, le gouvernement a désormais clarifié sa ligne politique. Personne ne peut le nier : nous avons affaire à des dirigeants privilégiant les « happy few »: plus de 40 milliards de cadeaux fiscaux en 2019, sans contrepartie. Collectivités de proximité, les départements doivent être aux avant-postes pour s’opposer aux ravages de cette politique, pour soutenir nos territoires ruraux, pour accompagner ceux qui en ont besoin.
Notre collectivité doit donc se recentrer sur sa mission première : la solidarité. Les enjeux auxquels nous sommes confrontés doivent nous amener à cibler davantage nos actions envers celles et ceux qui nous ont confié mandat pour les défendre et les protéger.
C’est vrai pour nos dispositifs de solidarité, cela doit l’être en matière d’éducation. Faisant écho aux ravages de l’austérité gouvernementale (2600 postes en moins cette année !), la droite départementale abonde dans le même sens en écrêtant les dotations aux collèges publics, ou bien en lançant un audit sur les dépenses de personnel dont on devine à quelle fin il est destiné. Comme si cela ne suffisait pas, elle engage une débauche de moyens, directs ou indirects, en faveur de l’enseignement privé. Nous demandons que notre collectivité retrouve la raison et que les crédits en direction des collèges publics soient sanctuarisés.
Cette année encore, nous serons vigilants et continuerons à faire entendre notre voix et nos idées. Nous vous souhaitons à toutes et à tous une année sous le signe de la solidarité et de la fraternité.