Le Projet départemental de prévention spécialisée est en phase de finalisation. A ce jour, les moyens mis en œuvre se révèlent notoirement insuffisants.
Les élus du groupe de la gauche sont intervenus à plusieurs reprises depuis 2016 sur ce sujet, notamment pour ce qui concerne les besoins en milieu urbain (Pau, Bayonne, Mourenx). Ainsi, sur l’agglomération Pau Béarn Pyrénées, les moyens sont insuffisants au regard du territoire à couvrir (31 communes) et de l’urgence à renouer un lien avec les jeunes. Stéphanie Maza et André Duchateau ont interpellé plusieurs fois la majorité départementale à ce sujet.
Les actions de prévention et d’éducation sont indispensables à la cohésion sociale et à la tranquillité publique. La réponse policière et répressive est bien sûr nécessaire, mais elle ne suffit pas à maintenir le calme et à prévenir les incivilités et les actes de délinquance.
La perte de contact avec les jeunes, leurs familles, la population ; les incivilités croissantes dénoncées par les habitants qui justifient pour Monsieur le Préfet la mise en place de façon expérimentale à Pau d’une police de sécurité du quotidien (PSQ) en sont la preuve !
Parallèlement à ce manque de moyens, les politiques locales, comme à Pau, Gelos ou Jurançon, mettent à sac l’éducation populaire en lançant des appels à projets sur la politique jeunesse, mettant ainsi en concurrence des structures qui étaient jusqu’alors complémentaires.
Mettre des moyens dans la prévention spécialisée, c’est prévenir la marginalisation, faciliter l’insertion ou la promotion sociale des jeunes et des familles. Il s’agit de valeurs et de politiques qui nous sont chères et qui sont au cœur de notre engagement. Nous refusons la casse de notre modèle social !