Il faut se demander aujourd’hui,
à qui profitent les dépenses qui nous sont présentées
et s’il est suffisamment redistribué,
si le « ruissellement » tant espéré opère.
Stéphanie Maza, Conseillère départementale de Pau 1 et Présidente du groupe de la Gauche 64 s’est adressée au Président, Jean-Jacques Lasserre, à l’occasion de la traditionnelle Session d’Automne. Après les élections de juillet, la nouvelle mandature disait vouloir s’appuyer sur 3 maîtres-mots, 3 piliers qui orienteraient sa politique, à savoir la solidarité, le respect et l’ouverture.
Un discours d’apparat, considérant l’écart de traitement discriminatoire réservé aux élu.es de l’opposition, du droit de parole qui leur est refusé en Commission en lieu et place d’un débat d’idées démocratique basé sur le « respect » au discrédit jeté sur notre action politique.
« Solidarité ». Nous abondons en faveur d’une meilleure redistribution de la dépense publique ; l’investissement pour l’éducation des jeunes apparaît comme essentiel, non seulement afin de favoriser l’égalité des chances et l’intégration de tout.e un chacun.e mais également, et de façon indirecte, de diminuer les coûts liés aux politiques sociales. Cela représenterait un investissement rentable et ô combien légitime, répondant à l’urgence de la situation, c’est-à-dire à la précarisation de l’emploi chez les jeunes, d’Amazon aux livreur.reuses à vélo ubérisé.es. D’autres domaines souffrent également d’un défaut d’intérêt, à l’exemple de la question de la dépendance des personnes fragilisées ou de la lutte contre les féminicides – qui feront tous deux l’objet d’une motion de notre part. In fine, cette redistribution a un seul objectif : assurer la survie de celles et ceux qui la reçoivent.