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Des solutions pour limiter les effets de la crise aviaire

La dérogation à l’obligation d’enfermement des volailles pendant les crises sanitaires a été supprimée. On sait pourtant que celles vivant en plein air qui se retrouvent enfermées, développent des troubles du comportement.

Une motion concernant la gestion de l’influenza aviaire a récemment été déposée par le Groupe. Marie-Pierre Cabanne, Conseillère départementale de la Vallée de l’Ousse et du Lagoin et rapporteuse sur le sujet, rend compte de la situation vécue par les éleveurs des Pyrénées-Atlantiques.

Au cours des dernières décennies, la France a connu une crise aviaire sans précédent, contaminant des milliers d’exploitations de volailles. Légiférer sur la mise à l’abri des animaux susceptibles de développer le virus s’est alors imposé à tous.toutes les agriculteurs.trices. Des mesures contraignantes, en particulier pour les producteur.trices les plus modestes, et ceux et celles auréolé.es d’un label qualité.

Ces injonctions à l’enfermement des élevages « dès le passage en période à risques modérés » sèment l’inquiétude dans l’ensemble de la filière. À raison puisqu’elles peuvent signifier des dépenses supplémentaires mais aussi affecter le développement, la santé, des élevages de plein air (troubles du comportement). Cela va à l’encontre du bien-être animal – étiquette fortement plébiscitée par les consommateur.trices. Il est néanmoins possible de limiter les pertes en poursuivant un travail concret sur la vaccination des animaux et bien sûr en soutenant le dispositif de prise en charge de l’activité partielle des acteur.trices du secteur.

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